Avant dernière étape avant Vienne demain : Emmersdorf – Zwentendorf

Après un copieux petit déjeuner nous avons repris le tandem, direction Zwentendorf. La piste cyclable était très calme, le plus souvent l’écart de la route. Nous sommes passé à côté de pommiers, de poiriers, de vignes et d’abricotiers. Ça m’a fait beaucoup penser à l’abricotier que j’ai planté avec Mamie Coucou. Il y avait des gens qui ramassaient les abricots comme moi je faisais avec Mamie. Papa m’a dit qu’il y avait un serpent sur la route, il traversé devant le tandem. Il était tout petit. Ça n’allait pas vite à cause des côtes*. Mais surtout il y avait un vent à décorner les vaches**.

A un moment il a fallu qu’on prenne un bateau pour traverser le Danube. C’était un tout petit bateau, qui avançait grâce à l’électricité des panneaux solaires sur le toit. Ça bougeait énormément parce qu’il y avait beaucoup de courant. J’ai adoré.

J’ai mangé une spécialité autrichienne. Ça s’appelle Steckerlfisch, c’est du poisson cuit à la broche verticale sur un feu de bois. J’ai mangé une truite, très bonne. J’ai aussi mangé des tomates et j’ai accepté de manger des abricots.

Ce qui était étonnant c’était qu’on a été doublés par un bateau qui portait le nom de France. C’était un gros bateau de croisière. On a pédalé très très vite et on l’a doublé de nouveau. Après nous nous sommes arrêté et j’ai eu droit à une pâte de soja à la crème de marrons, comme les japonais, pour avoir de l’énergie pour faire les 8 derniers kilomètres, parce qu’on en avait déjà fait 60. Finalement on est passé devant le France qui s’est arrêté pour passer l’écluse.

On est tout de même arrivé à l’hôtel Rosenthotel, charmant, mais moins bien que celui d’hier. Mais ma chambre est très confortable et spacieuse.

Nous avons pris la voiture de Nathalie pour aller manger au restaurant qui s’appelait La Taverne2. On s’était installé dehors, il y a eu un gros orage et on a pris la pluie sur la figure. Mais on a quand même pu rentrer dans le restaurant.

Au retour, dans la nuit et sous l’orage, le GPS nous a amené dans un chemin plein de terre et de flaques d’eau. C’est parce qu’il y avait des travaux sur la route qu’on aurait du prendre. Finalement nous sommes tout de même arrivé à l’hôtel.

Notes de papa
* Il s’agit de rampes pour monter sur les ponts (quand on traverse le Danube en particulier c’est haut !) et pour monter sur la digue. Jamais très long 🙂
** Un vent d’est très fort depuis hier, contre nous !

Photos:

La piste cyclable

Sur le bateau

La truite

Le France

L’arrivée

Étape 2 : Ardagger – Emmersdorf an der Donau

Ce matin, nous avons repris la route. Nous avons mangé au restaurant et j’ai même eu droit à une assiette de frites avec 2 gigantesques saucisses, qui ressemblaient à des Francfort. On a voulu prendre un bateau pour traverser le Danube mais il n’y en avait pas le Samedi. Du coup on est passé sur un gigantesque pont. Pour monter sur le pont c’était assez dur parce que c’était très raide.

Nous sommes arrivés ici à Donau*, après 56 km. C’était chouette avec une piscine. Je me suis baigné dans la piscine, j’ai été au hammam, au sauna et au Jaccuzi. Ma chambre est superbe, j’ai une salle de bain et des toilettes séparées, un frigo, un canapé et fauteuil, et une table avec des chaise. Elle est donc très grande.

Ce soir c’était formidable. Il y avait du boudin noir pané avec des pommes de terre à l’eau qui n’étaient pas bonnes et la choucroute non plus. Et comme dessert j’ai pris un Strudel à la pomme. Ça sentait la cannelle et il y avait de la Chantilly. Je me suis régalé.

Note de papa:
*Emmersdorf an der Donau

 

Première étape : Linz – Ardagger

26 juillet : c’était le jour J. On a pris le tandem mais il s’est cassé plusieurs fois. La vis des pédales de papa se dévissait tout le temps. Il fallait serrer les écrous toutes les 5 min. Il a fallu emmener le vélo au contrôle technique. Après ça allait bien et on a pu pédaler jusqu’à l’arrivée. Pendant ce temps Nathalie emporte les bagages dans sa voiture et elle trouve les petits restos ou les pique-nique du midi. 

C’était un temps Bangkokais ! Très chaud comme à Bangkok. On a fait 62 km. Nous avons passé la nuit à l’hôtel « Gasthof s’Schatzkastl » (c’est papa qui a copié le nom sur la carte parce que c’est trop difficile à prononcer).

On a mangé dehors, il y avait des moustiques qui nous attaquaient. J’ai mangé une escalope pannée à la viennoise. C’était très bon. J’ai mangé un savoureux gâteaux au chocolat et à la noix. J’ai écouté un peu mon milestone et je me suis couché. On ne pouvait pas ouvrir la fenêtre parce que les moustiques m’attaquaient, c’était très chaud dans la chambre.

La journée à Linz

Le lendemain, on a pris le petit déjeuner. J’ai pris du sauciflar, de la mortadelle, du jambon blanc. J’ai même eu  droit à des croissants au Nutella. J’ai pas aimé le yaourt à la fraise que papa m’a obligé à prendre. J’ai aussi goûté du lait d’avoine, c’était pas bon non plus.

Nous avons été chez Martin, chercher le tandem pour moi et papa. C’était dans un foyer pour aveugles. Ça avait l’air formidable. Les résidents habitent dans des appartements à 5 personnes ! J’ai testé le vélo pour rentrer à l’hôtel. Ensuite nous avons pris un taxi pour aller à Sixt. Nous avons été chercher la voiture de Nathalie. C’est une voiture pas plus haute que 3 pommes*. Le toit peut s’ouvrir complètement.

Ensuite, nous avons visité la ville de Linz, le centre ville. On a été dans un magasin pour m’acheter un t-shirt « .LET.IT.BEE. ». Parce que sur mon t-shirt était dessiné une grosse abeille. Mais surtout on acheté des trucs pour Nathalie parce qu’on lui avait volé son sac.

Notes de papa :
* Une Fiat cinqueciento !

Le voyage en Autriche

Nous sommes partis le mercredi matin, le 24 juillet 2019. Nous avons pris le bus pour aller à la gare RER. Le RER allait directement jusqu’à l’aéroport Charles De Gaulle terminaux 2 et 4. J’ai passé le contrôle. On a été dans le salon d’Air France où j’ai pu déguster du blanc du poulet, un coca et des petits pains au chocolat. Nous avons embarqué dans l’avion pour un voyage cauchemardesque*. Le vol m’a fait peur parce que ça allait trop vite. J’ai mangé un sandwich qui n’était pas bon. L’atterrissage aussi ça s’est très mal passé, ça allait trop vite et j’avais mal aux oreilles.

Après nous avons pris le train pour aller à Linz. On a volé le sac à dos de Nathalie, avec des vêtements. En arrivant à Linz nous avons été voir un Policeman. J’ai attendu longtemps, buzar**. Nous avons pris le tramway. Ensuite nous avons visité l’hôtel où j’avais ma chambre pour moi tout seul. Le soir nous avons mangé dans un super restaurant autrichien***. J’ai pris un dumpling, très bon, avec des légumes c’était pas bon, et il y avait des pommes de terre à l’eau c’était pas bon. Par contre les boulettes, les saucisses et la poitrine fumée de porc était merveilleux. Et comme dessert j’ai eu droit à un gâteau aux noix, une Linzer torte, c’est la spécialité de Linz. Merveilleux !

Notes de papa :
* En fait le vol s’est très bien passé. C’est vrai qu’il a enlevé ses écouteurs au décollage et à l’arrivée et qu’il était très calme, mais il m’a rien dit de spécial. Il a du avoir bien mal aux oreilles par contre.
** ???
*** Klosterhof (pour ceux qui connaissant Linz)

Merci a toi papa.

merci papa pour mon long voyage au Togo. Cela m’a fait très plaisir. Jespère que tu m’emmènera dans d’autres pays. Je voudrai aller en Taïlande pour voir tonton Christophe, tata Magalie Niticka et Andaman.

Le séjour tire à sa fin

Lundi matin nous avons pris un petit déjeuner copieux. Après que papa m’ai eu rasé et que je me sois douché, j’ai eu droit à mon enregistreur. Ensuite l’après-midi j’ai fait une petite sieste et le soir même nous sommes allés dîner chez les parents d’Agathe. J’ai eu droit à une salade de tomates au poivrons verts et à une tarte au fruits de la passion. La tarte ne tenait pas bien je m’en suis mis partout sur mon beau t-shirt. Le père d’Agathe à eu la gentillesse de me prêter une belle chemise. Sinon la tarte était excellente, c’est papa qui l’avait faite selon la recette d’Irène. La tarte ne tenait pas bien parce que le four de la maison ou on habitait était vieux et on pouvait pas bien le régler. On est rentrés à pieds dans les rues de Nyekonapkoé, notre quartier. J’ai passé une très mauvaise nuit parce que j’ai entendu la prière du muezzin qui m’a réveillé en sursaut.
Le dernier jour, nous sommes allés au marché artisanal. J’ai pris une robe pour Suzanne. On a beaucoup marchandé. En fin d’après-midi, nos amis togolais nous on dit au revoir, ils sont passés à la maison. Il y avait Noël, Enam, Lucie, Edem, Irène. Le soir nous avons repris l’avion direction Paris.

Recette de la tarte au fruits de la passion (d’Irène)

Ingrédients (pour une grande tarte – genre 30cm de diam)

  • 8 fruits de la passion (de quoi faire 125ml de jus)
  • quelques feuilles de citronnelle
  • 5 oeufs
  • 250ml creme
  • 165g sucre

Recette

  • Extraire le jus des mangues. Pour cela on découpe le haut du fruit et on vide la pulpe dans un saladier. Ensuite on malaxe à pleine mains avec les feuilles de citronnelle. Cela décolle la pulpe des pépins. Il reste à passer au chinois, en malaxant encore à la main (ça aprait incroyable mais ça marche)
  • Battre les oeufs pour les faire bien mousser et prendre du volume
  • Ajouter la crème, le jus, le sucre (j’ai mis un peu moins, 150g ça suffit, ça dépend un peu des fruits).
  • Laisser reposer 5 min, puis verser sur un fond de pâte.
  • Faire cuire 30 min à four doux

Note : Irène fait une pâte brisée. J’avais fait plutôt une pâte sablée, ça m’a semblé pas mal du tout. On peut recouvrir d’une meringue comme pour la tarte au citron. Dans ce cas prendre le jus d’un ou 2 fruits de plus pour la parfumer. Il doit être possible de faire prendre la crème au bain marie (comme pour la tarte au citron) avant de la verser dans le fond de pâte précuite, pour éviter qu’elle tourne. à la cuisson, et dans ce cas cuire au four un peu pour faire gonfler l’appareil (je teste et je vous dis).

La maison des esclaves et les pirogues qui partent

Ce matin nous sommes allés à la maison des esclaves, à Agbodrafo. C’était là où les esclaves attendaient leur bateau pour aller en Amérique où ils étaient emprisonnés. On les séquestrait dans une cave, dont la hauteur faisait 1m50, ils pouvaient pas se tenir debout. Ils pouvaient rester là plusieurs semaines, même des mois, ils étaient enchaînés aux poignets et aux pieds. Dans la cour il y avait un manguier magnifique mais ce n’était pas la saison. On est ensuite passés au puit des enchaînés.

Après le puit des enchaînés nous avons enfin trouvé un bar où on nous a prêté des assiettes. J’ai mangé du porc, des saucisses de tripes et des boules gari, qu’Irène avait acheté au bord de la route. Ce sont des boules faites à partir de manioc râpé et de bouillon de viande.

En fin d’après midi nous sommes allés regarder les pirogues des pêcheurs qui partaient en mer. Ils pêchent toute la nuit, parce que c’est là où il y a le plus de poisson.

Recette des boules de Gari (d’Irène)

  • Râper du manioc, le faire cuire à sec dans une poêle. Il doit être bien mou.
  • Ajouter du jus de viande (celle de la viande qu’on fait cuire pour l’accompagnement, ici c’était de la poitrine de porc). On le mélange avec une spatule pour former des boules.
  • On le mange avec les mains avec un peu de piment et la viande.

Photos (cliquez sur la photo pour agrandir)

La maison des esclavesLa maison des esclaves, avec de grandes et belles pièces et une terrasse pour les négriers.
Gabriel dans la caveDans la cave s’entassaient les esclaves en attente de leur départ en bateau
Le manguierLe magnifique manguier devant la maison des esclaves
Pique-niqueOn pique-nique au bord de la route, dans un bar qui nous a gentiment prêté des couverts. Dans l’assiette de gauche la boule de gari, dans celle de droite le porc, avec tout à droite le petit tas de piment.

La journée tranquille pour moi

Hier matin nous sommes allés faire les courses avec Irène, pour faire le fufu. J’ai goûté le Zowè, c’est une de cacahuètes avec du gingembre très fort. Le midi j’ai mangé une omelette avec des tomates, des poivrons et des oignons. Puis pendant qu’ils ont préparé le fufu j’en ai profité pour écouter un peu mon enregistreur.
Les invités sont arrivés. Avec le fufu il y avait du poulet bicyclette, du poisson au barbecue, c’était un gros bar. J’ai pilé le fufu avec papa, on tapait dans un mortier sur sur des morceaux d’igname jusqu’à ce que ça fasse une pâte. Le fufu c’est cette pâte, et on la mange avec du poulet ou du poisson.

Recette du fufu (d’Irène)

  • Éplucer la racine d’igname, la couper en gros morceaux (5-7cm de côté). Les tremper dans l’eau bouillante et faire cuire (environ 30 min).
  • Égoutter. On garde l’eau de cuisson pour faire la sauce de la viande.
  • Placer les morceaux d’igname dans le mortier, les piler une à une jusqu’ils soient bien écrasés. Ensuite on tape à grand coups de pilon jusqu’à ce qu’on obtienne une boule bien homogène. On peut même piler à 2 si on a 2 pilons, voir jusqu’à 6.
  • On sert avec du poulet bicyclette ou du poisson grillé. On peut faire une sauce à partir de poissons fumés.

Photos :

Les ignames au marché de KpaliméLes ignames sur le marché de Kpalimé, l’échoppe où nous les avons acheté.
Gabriel pile l'igname Gabriel pile le fufu.
Dom pile avec Inès Dom et Inès pilent en cadence.
Le poisson sur le BBQ Le gros poisson sur le barbecue.

Le mont Kloto, Kouma Kunda, et le resto avec les amis

Hier matin après le petit déjeuner nous avons pris la route direction le centre artisanal. Après une courte visite au centre nous avons été au Mont Kloto, à 600m d’altitude. La piste était très raide, il y avait des cailloux et des énormes trous, mais j’ai beaucoup rigolé. Après avoir pris des photos de superbes papillons qui volaient en journée nous avons été à Kouma Kunda. C’est un petit village perché sur la montagne. On a visité le village avec Prosper, il nous a montré un arbre avec lequel on fait du chocolat, j’ai touché l’arbre et la gousse de cacao. Il y avait aussi un arbre à café, j’ai touché les grains de café et on a enlevé la peau pour toucher le grain de café. Son fils, Tepe, artiste, nous a montré comment on fait différente couleur avec la nature (le rouge qui venait de fleurs et le jaune d’une écorce).

Le midi nous sommes retournés manger au restaurant Yaka-yalé. On a vu Victor, c’est le président de l’association Amecaa, qui fait des chantiers solidaires. Enam a parlé avec lui pour faire des ateliers danse pour les volontaires de son association. Enam est professeur de danse.

De retour à Lomé nous sommes passés faire un dernier bisou chez Pierre et Marie-Laure car ils repartaient le soir même. Après nous sommes allés manger chez un pizzaiolo, avec Philippe et Michèle le frère de Marie-Laure et sa femme, et Irène une bonne amie a nous, de Lomé. J’ai pris une pizza avec des fruits de mer et papa une pizza de l’enfer. Et une heure plus tard nous sommes rentrés nous coucher dans notre maison. J’étais très content de retrouver ma chambre. J’aime beaucoup la maison. La terrasse est vraiment très très grande et super agréable.

Aujourd’hui Irène va venir nous faire un fufu et nous expliquer comment le faire. On a acheté les racines d’Igname au marché de Kpalime, parce que c’est là-bas, qu’elles sont les meilleures.

Photos

La boutique lumièreLa boutique du centre pour les aveugles et malvoyants
Gab et Enam au sommet du mont klotoGab et Enam au sommet du mont Kloto
Gab et le cacaotierGab touche une cabosse de cacao
Gab et Dom la cascadeGab et Dom devant la cascade
Le marché de KpaliméLe marché de Kpalimé